La céruse
Programme d’Éducation Internationale
Sciences de la Chimie, groupe 51
FARD À BASE DE CÉRUSE
Travail présenté à
Monsieur Johnny Guay
1500 mots
Polyvalente des Quatre-Vents
Le 7 mai 2012 1. Introduction
Au cours de l’histoire, le maquillage a été longtemps un symbole de distinction et, au cours des siècles, son utilisation s’est progressivement étendue dans toutes les classes de la société. L’usage du maquillage remonte à 3000 ans avant Jésus Christ où il servait principalement aux prêtes pour des cérémonies importantes. Ensuite, 5000 avant Jésus Christ, Cléopâtre fut l’instauratrice des fards à base de blanc de céruse ou aussi appelés carbonate de plomb[1]. C’est toutefois seulement sous les règnes de Catherine de Médicis, le modèle de la royauté française[2], que ce pigment blanchâtre gagne en popularité et qu’il devient un objet de convoitise pour les plus fortunés. Le désir d’une couleur de peau blanche peut s’expliquer par le fait que les cultivateurs avaient des teints foncés puisqu’ils avaient besoins de travailler dehors. Alors, la royauté voulant démontrer qu’elle n’avait pas besoins de travailler et qu’elle pouvait se prélasser, arborait fièrement un teint livide. Bien qu’il soit un carbonate, et donc réactif aux acides, le blanc de plomb est un pigment particulièrement permanent ce qui plaisait à ses utilisateurs. Dans ce texte, j’aborderai dans un premier lieu l’impact économique de la production de céruse et en deuxième lieu, j’aborderai les impacts sur la santé de cette poudre qu’utilisaient les bourgeois. En troisième lieu, j’aborderai le procédé de fabrication de la céruse qui était le principal composant des fards de l’époque ainsi que le procédé de fabrication du fard en question.
2. Impacts économiques
La fabrication de céruse représentait un grand marché à la fin du 16e siècle. Environs un tiers du plomb neuf extrait exporté en France est sous forme de céruse[3]. La France importait la céruse