La délocalisation
|Un phénomène économique et social |
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I) Analyse du texte de Valérie SEGONG
Le texte extrait d’un article de la Tribune traite d’un phénomène que l’on peut qualifier de politique et social ; la délocalisation.
A l’heure de la mondialisation de nombreuses questions émergent autour de nos perspectives d’avenir en terme économique, de nos industries.
Afin d’analyser ce texte, il est intéressant de comprendre le terme de délocalisation qui se définit comme le transfert dans un pays étranger d’activités de production de biens ou services destinés à être ensuite importés en France pour y être vendu ou utilisés dans le processus de production.
Selon V.Segond, plusieurs facteurs motivent une entreprise à la délocalisation, elle site : « la pression fiscale, les 35 heures, l’euro fort, et la mauvaise spécialisation géographique et par produit de notre industrie ».
La délocalisation de la production s’inscrit également dans une stratégie plus globale de réorganisation du processus de production, motivée par une intensification de la concurrence.
Transférer une partie de ses activités à l’étranger relève, pour l’entreprise, d’un arbitrage qui n’est pas uniquement lié à des considérations de coûts, mais qui s’inscrit plus largement dans une problématique d’attractivité des territoires et d’évolution de la division internationale du travail. En effet, on peut prendre l’exemple de la Chine qui est aujourd'hui considérée comme un des plus grands centres de production industrielle du monde et sera demain un des plus grands marchés mondiaux. Non seulement la Chine attire en grand nombre les investissements directs mais elle devient aussi, grâce à ces mêmes investissements, une des principales zones d'exportations du monde.
Plusieurs questions