La gss
Le marché du jardin à l’horizon 2012
Quelles stratégies de croissance dans un marché mature ?
Le jardin s’est imposé comme la cinquième pièce de la maison. La perception du jardinage comme pratique ludique ou encore la tendance au cocooning sont de véritables aubaines pour les distributeurs. Mais exploiter ces filons ne suffit plus. Le marché du jardin est aujourd’hui à bout de souffle : le chiffre d’affaires du secteur augmente certes, mais faiblement. Sur la période 2005-2010, le taux de croissance annuel moyen du marché n’a été que d’environ 1%. Et la progression restera faible d’ici 2012 selon les prévisions exclusives de Xerfi-Precepta. Le marché pèsera alors 7,5 milliards d’euros ; les performances financières des jardineries et LISA se dégradent. Tel est le constat de l’analyse financière menée par les experts de Xerfi-Precepta sur un échantillon représentatif d’opérateurs. Les tensions sur la trésorerie sont notamment de plus en plus pesantes et le besoin de financement à court terme se fait pressant.
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Au-delà de ces problématiques communes, les opérateurs sont confrontés à des enjeux spécifiques selon leur profil : avec une part de marché de 29% en 2010, les GSB (Leroy Merlin, Castorama…) ont encore confirmé leur leadership. Leur domination sur le marché est liée, d’une part, à leur compétitivité prix, d’autre part à leur positionnement de multi-spécialiste de la maison. Ces acteurs profitent notamment du dynamisme des ventes de produits manufacturés (barbecues, mobilier…). Mais, s’ils veulent encore rafler des parts de marché aux spécialistes, ces intervenants devront accroître davantage la dimension plaisir de l’achat dans leurs points de vente ; le poids des GSA (21% de part de marché) s’explique par le volume de leurs ventes saisonnières, stimulées par leurs prix bas. Le trafic important dans leurs magasins constitue un autre avantage concurrentiel déterminant. Cependant, les perspectives de croissance semblent