La guerre d'algérie
II / La guerre ouverte
(Août 1955-Décembre 1956) 1) Le soulèvement du 20 août 1955 2) Le mouvement des soldats 3) Election et « journée des tomates » 4) Les « pouvoirs spéciaux » 5) 1956, la guerre totale
III/ Le guerre cruelle (1957) 1) La « bataille d’Alger » 2) La question de la torture 3) Censure, prisons, camps 4) Les batailles de l’armée française 5) Crises dans la République Introduction :
L’Algérie est une colonie soumise à la métropole. Elle est formée de 3 départements (Alger, Oran, Constantine) rattachée au ministère de l’intérieur, elle est dirigée par un gouvernement général. Le statut, voté en 1947, est inégalitaire : il prévoit l’élection d’une Assemblée algérienne de 120 membres aux prérogatives restreintes. Les 9 millions de musulmans, de statut « Coranique », élisent le même nombre de députés que le million de citoyens français. De surcroît, les élections de 1948 ont été truquées afin de faire élire des représentants de l’administration dans le second collège (musulman).
La crise du Nationalisme algérien prive la France de représentants. Le nationalisme algérien est formé de 3 courants : Le courant traditionaliste, celui des Oulémas, qui résiste à l’intégration française en s’appuyant sur l’Islam ; le courant des modernistes bourgeois et intellectuels, dont le principal chef est le pharmacien Fehrat Abbas et qui entend procéder par la voie légale ; le courant des révolutionnaires, dirigé par Messali Hadj, qui s’est doté en 1947 d’un groupe d’action directe, l’Organisation spéciale (O.S), dirigé par Ben Bella.
Tous ces mouvements sont soumis à une intense répression, privés de moyens et connaissent diverses crises. Or l’Algérie de 1945 connaît de très graves problèmes : Ils sont d’abord d’ordre économique. Il existe une