La liberté consiste-t-elle faire ce qu'il nous plaît
Il s’agit ici de s’interroger sur l’essence de la liberté ? Trouve-t-on pleinement la liberté dans le fait de ne pas causer de dommage à l’autre (« ma liberté s’arrêté où commence celle de l’autre »), et si oui, peut-on la réduire dans le simple fait de ne pas nuire à autrui ?
La question semble d’emblée partir d’un présupposé qui nous pousse à dire qu’on ne doit pas empiéter sur la liberté des autres, qu’on est pas libre quand on fait le mal. N’est-ce pas bien au contraire une définition de la liberté donnée en vue de nous pousser à agir moralement ?
® C’est en réalité notre définition de la liberté qu’il va falloir étayer à travers ce sujet. Principalement sa définition minimale et commune : être libre c’est pouvoir faire ce que l’on veut et quand on le veut, et ce indépendamment du tort qu’on pourrait faire à d’autres que nous. Être libre c’est donc ne rencontrer aucun obstacle, de telle sorte que, dans une telle perspective se pose le problème de la possibilité de vie en société (si chacun n’a que des droits, mais pas de devoirs).
® Tout l’enjeu de la question réside donc dans le fait de chercher à trouver ce qui peut définir l’essence de la liberté, et ce en quoi, par nature, elle consiste. C’est-à-dire quel comportement est digne de la définition essentielle de la liberté ?
Problématique
Définir la liberté comme comportement qui respecte autrui est-il d’une part conforme à l’essence de la liberté en tant que telle, et d’autre part, suffit-elle à saisir l’ensemble de sa nature ou est-ce au contraire insuffisant ? Nous devrons