La métaphysique de Descartes
a) Le cogito, Dieu, les idées innées
► Le cogito
Au sein du doute, Descartes rencontre une première certitude, le cogito (« je pense » en latin). Le cogito représente la conscience de soi du sujet pensant.
En effet, aussi universel que soit le doute, puisqu’il porte sur la totalité des connaissances, il y a quelque chose qu’il ne saurait atteindre : c’est sa propre condition, car doutant, je pense et, pensant, je suis.
Dans le Discours de la méthode, le cogito semble énoncé déductivement (cogito, ergo sum). Mais cette proposition est, en réalité, le fruit d’une induction directe : la première vérité qui se présente intuitivement à l’esprit lorsqu’il doute.
– mais que suis-je, moi qui suis ? je suis essentiellement pensée, cette dernière désignant tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement pour nous même. ainsi l’activité de l’esprit et la conscience me caractérisent : la conscience est l’essence de la pensée.
► Dieu
La seconde vérité découverte par Descartes est d’ordre métaphysique, et concerne l’existence de Dieu. Il démontre cette existence de plusieurs manières.
– La preuve spécifiquement cartésienne est la preuve par l’idée de parfait, en effet, parmi les idées qui sont en moi se trouve l’idée de Dieu, idée d’un être souverain, tout puissant, éternel, infini (idée de perfection et d’infini).
– Or, comment cette idée de parfait pourrait-elle procéder d’un être imparfait ? en réalité, il me faut admettre l’existence d’un être contenant en soi autant de perfection que l’idée en représente, c’est-à-dire Dieu.
– Ainsi, Dieu existe.
Il faut entendre par Dieu, une substance souverainement parfaite, et dans laquelle, nous ne concevons rien qui enferme quelque défaut, ou limitation de perfection.
– Cet être parfait ne saurait être que vérace : il me garantit, en effet, que les idées que je conçois comme claires et distinctes sont vraies.
– La «