La pleiade
|La Pléiade fut organisé et orchestré par un groupe de jeunes poètes, et tout particulièrement par Ronsard, désireux de se présenter comme |
|l'avenir de la poésie dans une France dépourvue de tradition littéraire. En dépit du fait qu'ils ait un certain nombre de points communs, les |
|membres de la Pléiade sont des personnes très différentes et ils s'engagent assez tôt sur des voies diverse, donnant orientation particulière à|
|l'ambition initiale. |
|À l'origine, il y a deux groupes : celui du Collège de Coqueret, et celui du Collège de Boncourt ; dans les deux établissements, des jeunes |
|gens ambitieux apprennent le grec et s'imprègnent des théories humanistes. Le groupe Coqueret, rassemblé autour de Ronsard et Du Bellay, se |
|donne d'abord le nom de «Brigade», se reconnaissant par là comme la nouvelle génération poétique. Ce n'est qu'en 1556 que Ronsard choisit le |
|mot «Pléiade» pour désigner ce groupe, c'est-à-dire un groupe privilégié de sept individus censés se partager les divers genres poétiques. La |
|Pléiade regroupe: Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard, Étienne Jodelle, Pierre de |
|Ronsard. À la mort de Jacques Peletier du Mans, Jean Dorat le remplacera au sein de la Pléiade. |
|Le grand principe sur lequel repose la théorie littéraire que s'efforcent mettre en place les membres de la Pléiade est celui de l'«imitation» |
|des lettres antiques, pour lesquels tous nourrissent un véritable culte. Il faut lutter contre le «monstre ignorance», en s'imprégnant des |
|textes de l'Antiquité, aussi bien que des poètes contemporains, italiens et néo-latins, et en les imitant librement. Les poètes de la Pléiade |
|s'imitent également entre eux, et presque tous viendront à