La professionalisation du travail
Lors des élections présidentielles de 2007 a été relancé le débat sur le sens que l'ont doit attribuer à la fonction d'hommes politiques. L'élément déclencheur de ce débat se trouve dans l'entré au sein du jeu politique de profanes de la politiques -nom que donne les journalistes aux hommes qui ne détiennent pas compétences à proprement parler (Nicolas Hulot, José Bové,...). Cette catégorie de politiques tend à s'effacer devant les professionnels de la politiques qui en sont devenus les maître de jeu. Cette professionnalisation de la politique qui prend ses sources dans la III ème République et son essor dans la V ème (mené par De Gaulle) ouvre un débat s'élargit à la conception de la représentativité du peuples dans les organes de l'appareil d'État. La conception de professionnalisation ( se dit d'une activité qui finit par n'être plus exercée que par des professionnels) peut prendre deux sens selon sa visé. Au sens large cela signifie la professionnalisation des organisations, au sens de la formalisation d'un système d'expertise par et dans l'organisation (Cour des Comptes, Inspection des Finances,...) et dans son sens plus restreint par la professionnalisation des acteurs dans le sens de la transmission des connaissances et des compétences (ENA, Polytechnique,...). Cette évolution est visible parmi les trois sens de «politique». Dans la conception de la politique comme la science ou l'art de la gouvernance aussi que dans le sens qui réunis l'ensemble des affaires publiques et les actions misent en œuvre par les partis dans le but d'accéder ou de participer au pouvoir. La politisation s'immisce même au centre des principes et des lignes de conduites qui ont pour d'assurer la mise en œuvre d'objectifs prédéfinis. Nous tacherons de montrer l'impacte de la professionnalisation sur la politique et la démocratie représentative. Après avoir analysé la tendance à la