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La société française d'Ancien Régime
Auteur : Belisaire
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Modifié : 27/10/2012 à 11h15
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La société d'Ancien Régime, très hiérarchisée, reste tributaire de la société féodale. La répartition de la société en trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état), perçue comme naturelle et marquée par des règles strictes, est respectée par les Français jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Au sommet de la hiérarchie sociale, le roi fait le lien entre les trois corps de la société : il est l'homme choisi par Dieu, le premier des guerriers et le père de tous ses sujets.
Une société d'ordres et de privilèges
Les trois ordres du royaume
Le modèle tripartite formulé au Xe siècle par Adalbéron de Laon reste en vigueur sous l'Ancien Régime.
Les trois ordres correspondent à trois fonctions : il y a ceux qui prient, ceux qui font la guerre et ceux qui travaillent. Cette classification de la société est sous-tendue par des motifs d'ordre religieux : les ordres sont classés en fonction du lien plus ou moins étroit à la religion et Dieu. Le clergé est ainsi le premier ordre du royaume en tant qu'intermédiaire obligé pour l'obtention du salut éternel. La noblesse vient en deuxième position, se définissant par le service d'ordre militaire, gouvernemental et administratif du roi, lieutenant de Dieu sur Terre. Le tiers-état englobe des groupes sociaux hétéroclites puisqu'il regroupe tous ceux qui n'appartiennent pas à l'un des deux ordres privilégiés.
L'appartenance au clergé ou à la noblesse est assortie de privilèges. L'ecclésiastique est exempté de la taille et du service militaire. Le noble ne paie pas non plus la