La vie du réseau Libération
En automne 1940, la France est sous occupation allemande et la Maréchal Pétain a commencé la collaboration avec l’Allemagne nazie. Des hommes et des femmes, qui sont par la plupart enseignants, décident de se réunir pour résister.
Ils se réunissent à Clermont Ferrand autour du journaliste Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Ils vont créer un journal à Lyon nommé LIBERATION. Ce journal servira à faire de la propagande contre le régime de Vichy.
En juin 1941, sort le premier numéro de Libération.
En Avril 1942, Emmanuel d’Astier de la Vigerie est reconnu à Londres par le Général de Gaulle et la France libre.
En 1943, le mouvement fusionne avec d’autres grands acteurs de la résistance et participe au Conseil National de la Résistance.
En août 1944, Libération est le quotidien le plus vendu en France (200 000 exemplaires).
Les actions de résistance menées par le mouvement sont nombreuses : le sabotage (sabotage des lignes téléphoniques, des ponts pour empêcher l’avancée des allemands).
Les renseignements (infiltration auprès des allemands pour récupérer des informations importantes)
Actions brutales contre l’ennemi
Manifestions contre le régime de Pétain
Protection des juifs et passage dans la zone libre
Ralentissement du travail dans les usines qui produisent pour les allemands
Préparation des évasions des résistants prisonniers
Les résistants encourent de graves dangers. Ils sont surveillés par la police Franco-allemande. Afin de se protéger, il existe des consignes qu’ils doivent appliquer :
Rester très discret même avec leur entourage proche
Utiliser des noms de code, ne jamais donner de nom ou prénom
Ne pas laisser de trace écrite et ne pas utiliser le téléphone
Se réunir en petit groupe (pas plus de quatre personnes)
Si arrestation, ne jamais parler et toujours nier les faits
Etre courageux, ne rien dire même sous la torture et être prêt à mourir pour sauver le pays
Les résistants ont de grandes