La violence dans big shoot
Big Shoot a été écrit en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon par Koffi Kwahulé, dramaturge, écrivain, metteur en scène, acteur İvoirien. Il s'est formé à l'institut National des Arts d'Abidjan, à l'école de la rue blanche et à Paris III où il a obtenu un Doctorat d'études théâtrales.
Big Shoot a été mis en lecture par l'auteur au festival des Météores de Douai en mars 2000, mise en scène par Merel van Nes au Festival Verse Waar (Chassé Theatre) de Breda, trad. Néerlandaise d'Eveline van Hemert), puis en septembre 2005 par Kristian Frédric au Théâtre Denise Pelletier de Montréal.
Deux hommes, une espace fermé (cage de verre), une image (une idée) d'une femme et un chien qui aboie à l'extérieur... La pièce commence avec un homme qui parle extrêmement vulgairement, qui chante en anglais les vers biblique, la question que Dieu demande a Caïn : "Then the Lord said to Caïn/Where is your brother Abel/ I don't know, he replied/ Am I my brothers keeper ?".
On ne sait pas ses noms, c'est le bourreau qui ordonne qu'on lui appelle « Monsieur » et sa victime « Stan » qui était le nom de son cochon. On sait qu'il y aura un crime et Monsieur cherche les raisons pour tuer Stan, pour satisfaire la curiosité des spectateurs. Monsieur comme un tortureur interroge Stan, se moque de lui et ressent une joie secrète à voir sa souffrance. İl le torture psychologiquement et physiquement et les spectateurs les regardent. Peut être comme ils regardent tous les jours les journaux télévisé, la guerre en Irak, en Palestine, en Afrique ....les guerres absurdes de notre époque. Elles sont absurdes car pour commencer à faire ces guerres, on a trouvé des raisons ridicules.
Ce qui est tragi-comique c'est que Monsieur montre sa violence comme si c'était une chose normale, naturelle, même artisanale. « Mais why Stan, why ? Pourquoi veux-tu a tout prix me