La place des femmes dans la société de fin de siècle à nos jours
Elle provenait d’une classe sociale très basse et se mariera une première fois avec Fernand Brouez qui était éditeur en chef de La Société Nouvelle. Elle a donc baigné dans un monde littéraire. Elle commença à écrire tardivement quand elle se retrouva dans une classe plus bourgeoise. Neel Doff va, d’une certaine manière, écrire dans la ligne de la doxa de l’époque, en effet elle s’est illustrée dans le genre du roman, où on accepte plus facilement les femmes. Elle a un genre très oral, elle s’exprime en « je » et avec un style très peu travaillé, mais aussi elle parle de thèmes intimes. Ce sont des caractéristiques que Béatrice Didier considérait comme étant de « l’écriture-femme »[footnoteRef:7]. Elle ne va pas parler de politique, elle ne donne pas de solutions pour se sortir de la misère qu’elle a vécue, elle parle seulement de son expérience personnelle. Autre exemple qui est en accord avec la doxa, dans Keetje on retrouve un …afficher plus de contenu…
Ces trois exemples prouvent donc qu’il est très important pour une femme d’avoir une porte d’entrée privilégiée dans le monde littéraire. Marie Nizet profita du statut de sa famille, Emilie Noulet de son éducation universitaire et Neel Doff de son statut bourgeois ainsi que du respect des sujets plus faciles à aborder en tant que femme écrivaine. Les temps étaient durs pour les femmes écrivaines, et plus encore pour les femmes écrivaines belges mais cela s’améliorera avec l’arrivée du 20ème siècle. Pour approfondir ce sujet, on pourrait analyser les autres difficultés que les femmes rencontraient lors de la publication. Bibliographie :Sources