Lancer une offre low cost sans ruiner ses marges
Né dans les années 70, le « low cost » s'impose aujourd'hui comme un modèle économique à part entière. Compagnies aériennes, chaînes de salons de coiffure, supermarchés,? Nombreuses sont les entreprises qui se sont lancées et proposent des produits à bas prix. Explications avec Florent Jacquet, consultant chez Simon&Kuchner.
Qu'entend-on par « low cost » ?
Il y a deux types d'offres low cost. Celles créées de toutes pièces, à l'image des « purs low cost » comme les compagnies aériennesRyanair, Easyjet ou les supermarchés Lidl et Aldi.
Celles proposées par une marque déjà existante en parallèle de ces produits classiques.
Elles ont malgré tout les mêmes caractéristiques :
- le prix inférieur à celui du marché, et dans le cas d'une marque déjà existante, inférieur au prix des produits initialement proposés.
- les coûts de production réduits au maximum pour préserver les marges
- la simplification du produit
Pourquoi lancer une offre « low cost » ?
Il y a trois raisons.
- L'évolution du marché : Il arrive que le marché change, comme cela a par exemple été le cas pendant la crise de 2008. Les clients voient leur pouvoir d'achat diminuer et demandent des produits moins chers. Les marques doivent alors s'adapter si elles ne veulent pas être boudées par les consommateurs.
- La concurrence : L'arrivée de concurrents purs « low cost » sur le marché force une marque à s'aligner pour ne pas être mise de côté. On peut notamment citer Air France qui souhaite lancer une offre low cost pour rivaliser avec Ryanair et Easyjet.
- La recherche de nouveaux clients : Une marque peut vouloir lancer une offre « low cost » en parallèle de son offre de base pour élargir son influence et sa clientèle. Elle décline alors ses produits par le bas. C'est notamment le cas de la marque Geberit, spécialiste des sanitaires haut de gamme, qui a créé une offre moins onéreuse simplifiée au maximum.
« Low cost » rime-t-il avec