le dormeur du val
1891, c’est un poète marginal qui n’écrira que des poèmes entre 9 et 20 ans, il rencontrera Verlaine qui deviendra son amant et publiera toute ces œuvres mais cette relation se terminera à coup de revolvers, Arthur Rimbaud partira en Somalie et en Egypte ou il sera victime d’une tumeur au genou qui l’obligera à rentre en France mais l’amputation étant trop tardive mourut des suites de l’opération. Ce fut un poète membre du mouvement littéraire du symbolisme, il écrivit des poèmes comme « sensation », « le dormeur du val », « ma bohème » et « le bateau ivre ».
Le texte de Rimbaud que nous allons analyser s’intitule « le dormeur du val » c’est un sonnet, il est paru en octobre 1870 dans le contexte de la guerre franco-prussienne de 1870 et fut inspiré par la découverte d’un cadavre de soldat lors d’une de ses fugues durant sa jeunesse.
Dans ce contexte par quels procédés Arthur Rimbaud nous montre-t-il les horreurs engendrées par la guerre ?
En premier lieu, nous examinerons ; la belle nature de Rimbaud ensuite nous traiterons de comment le poète évoque la guerre et la critique.
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Pour commencer nous allons examiner la description de cette nature vertueuse.
Premièrement cette nature est gaie, «la rivière chante », « accrochant follement aux herbes », elle est folâtre et « mousse de rayon » ce qui donne une impression que ce lieu fait des bulles, il est joyeux, de plus la brièveté des mots qui sont tous monosyllabiques insistent sur le caractère aérien voir léger de cette nature. Avec toutes ces remarques, il est clair que cette nature parait personnifier « la montagne fière », et le poète pour finir s’adresse à elle comme à une mère, par l’intermédiaire d’un impératif de praire, « Nature, berce-le chaudement ».
Deuxièmement cette nature est abondante de lumière, « la lumière pleut », et le mot rayon placé à la rime au vers 4 la valorise.