Le désir
Ce corrigé de philosophie porte sur le sujet suivant : « le désir est-il la marque de la misère de l’homme ? ».
Désirer semble être le propre de l'homme. Quel enfant n'a pas désiré un jouet ou une friandise, quel homme n'a pas désiré l'amour d'une femme, etc. Tandis que les animaux semblent ne satisfaire que des besoins. Cependant si le désir est inscrit dans la nature humaine, il manifeste souvent une grande souffrance, un manque, à tel point que les stoïciens le fuient pour retrouver la sérénité. Le désir semble alors être la marque de la misère de l'homme dans ce qu'il révèle comme finitude de l'homme, mais précisément quelle est la cause de cette misère et de cette finitude? Cette cause n'est-elle pas en fait la cause de la grandeur de l'homme et le désir n'est-il pas en réalité une empreinte divine en nous?
Désirer semble être le propre de l'homme. Quel enfant n'a pas désiré un jouet ou une friandise, quel homme n'a pas désiré l'amour d'une femme, etc. Tandis que les animaux semblent ne satisfaire que des besoins. Cependant si le désir est inscrit dans la nature humaine, il manifeste souvent une grande souffrance, un manque, à tel point que les stoïciens le fuient pour retrouver la sérénité. Le désir semble alors être la marque de la misère de l'homme dans ce qu'il révèle comme finitude de l'homme, mais précisément quelle est la cause de cette misère et de cette finitude? Cette cause n'est-elle pas en fait la cause de la grandeur de l'homme et le désir n'est-il pas en réalité une empreinte divine en nous?
I. Il semble que le désir soit la marque de la misère de l’homme
1- le désir marque une dépendance à un objet extérieur
Argument: dans le désir l'homme est lié à un objet extérieur, qui seul peut lui donner satisfaction. Son bonheur dépend alors d'un objet sur lequel il n'a aucune prise. (D’où chez les stoïciens le rejet du désir pour rester libre et manifester notre nature spirituelle)