Le guépard
I) Les Personnages comme source d'ironie
II) Une satire d'une sociéte et des mouers
Le Guépard est une œuvre qu’il est difficile de classer car elle s’apparente à plusieurs des sous-genres du roman, la plus proche est sans doute celle du roman historique par aileurs l’œuvre propose aussi une méditation sur le temps, sur la mort, sur l’amour. La religion fait partie de ces thèmes qu’interroge l’œuvre, qu’il s’agisse du sort de l’Église dans ces temps troublés ou de la nature du sentiment religieux lui-même. Nous verrons en un premier temps que la religion est l’objet d’un regard critique et ironique et en un second temps comment elle est liée au destin des personnages, notamment ceux de l’aristocratie.
1. La religion critiquée
1. 1. Religion et superstition
- l’écriture du Guépard se caractérise notamment par l’ironie (celle du narrateur et celle des personnages de D.F. et de T). Celle du narrateur se manifeste à de nombreuses reprises, par exemple en soulignant un curieux mélange de christianisme et de paganisme (réveil des divinités païennes à la fin de la prière chrétienne dans la description des plafonds du palais de Palerme, p. 10 au 1er § + début du 2nd)
- même ironie à l’égard du goût des aristocrates siciliens pour d’invraisemblables miracles : ceux