Le monde du travail en france
Alain Dewerpe, Armand Colin.
Chapitre 1 : Les trois sources de la classe ouvrière
( du début du XIXème siècle aux années 1880).
L’ouvrier moderne – travailleur manuel de l’industrie manufacturière- se distingue des esclaves et des serfs car il possède un statut juridique de liberté.
Mais sa réalité sociale est complexe : la prolétarisation conduit les travailleurs à perdre leurs moyens de production et les contraint à la vente de leur force productive sur le marché du travail.
Processus de prolétarisation induit : recours à une main d’œuvre paysanne travail industriel à temps partiel
La localisation rurale de la production industrielle est à la fois frein et moteur de la prolétarisation des masses rurales, mettant en concurrence plusieurs options : passage au salariat / lutte pour la propriété de la terre.
Phénomène de prolétarisation concerne aussi le monde du travail urbain ( phénomènes de réduction progressive , limitation de l’autonomie des pratiques de travail, de salarisation et de contrôle du processus de production par le capital).
il y a donc procès d’expropriation des artisans urbains, et procès d’expropriation rurale, une double voie de la prolétarisation moderne , dualisme de l ‘ évolution sociale Française constitue un mode spécifique de formation de la classe ouvrière et qui renvoie aux formes de l’industrialisation française.
I- La vigueur de la petite industrie et de l’atelier.
Paradoxe de l’industrialisation à la Française : permanence de l’industrie rurale dans la période de maturité du cycle usinier.
Industrialisation : processus lent, qui n’éradique pas d’un seul coup les formes antérieures de production.
1/ Les ouvriers dans une France rurale.
* Industries et campagnes : deux mondes solidaires.
Début 19ème , travailleurs de l’industrie très minoritaires face aux travailleurs ruraux. Leur nombre progresser à pas mesurés. Le paysage