Le monde du travail
Le site du magazine raconte que le juge d’instruction, croulant sous les dossiers, était contraint de faire un tri. “Pour lui, avoir à établir des priorités, devoir choisir, abandonner des gens à leur détresse, c’était insupportable“, explique sa femme. Six mois avant son suicide, il se fait prescrire des anti-dépresseurs sans oser en parler à quiconque, par craintede paraître faible face à sa hiérarchie.
Le quarantenaire avait par deux fois tenté de mettre fin à ses jours, avec pour seule réponse de ses supérieurs des procédures disciplinaires à son encontre. Le 15 septembre, lui est remis un rapport où “il est accusé de déloyauté, d’incompétence“, poursuit sa conjointe. Il se suicidera le lendemain.
Son cas, explique le Nouvel Obs, est pourtant loin d’être isolé. Le site évoque cinq autres cas ces dernières années, tous ou presque passés sous silence. “C’est toujours difficile de parler de ça. Dans notre métier, tout élément de faiblesse dont vous faites preuve est porté à charge contre vous” déplore le vice-président du TGI de