Le monde du travail
Travailler, c’est avant tout renoncer à des temps de loisirs, une étape vers la vie d’adulte. Le sport, les sorties sont " calculés ". " Jamais on ne fait rien, il faut être rentable dans son temps de loisirs ". Les jeunes diplômés mettent alors en place des stratégies en arbitrant 3 temps : le travail, les loisirs, le sommeil. Comment ? En optimisant la pause déjeuner, en organisant les week-end à l’avance, les vacances, en communiquant aussi de plus en plus via les SMS et les courriels.
Il semble qu’ils craignent moins que leurs aînés de revendiquer leurs priorités personnelles mais leur investissement au travail est important.
Ils s’estiment moins " work alcoolics " que leurs aînés qui parlent tout le temps de travail chez eux et lors des repas. Ils n’ont pas été " formatés " au 35H.
Les jeunes projettent que leurs préoccupations évolueront avec la parentalité en relativisant l’importance du travail dans leur vie.
Les DRH sont satisfaits de l’investissement des jeunes dans leur travail. Pour eux, ils gardent une grande place pour leur vie privée mais au niveau investissement, il n’y a pas de différence, " Ils se défoncent de la même manière au boulot ".
Un nouveau rapport aux normes / intégration dans l’entreprise
Pour les DRH, les jeunes diplômés représentent un potentiel indispensable pour leur entreprise. " On attend des managers...c’est un pari ". La gestion prévisionnelle des compétences et des postes à pourvoir, le renouvellement anticipé des départs à la retraite augmentent le besoin pour les entreprises de se constituer un vivier de jeunes diplômés.
Les atout de ces nouvelles recrues sont les mêmes que celles identifiées l’année dernière dans l’étude quantitative : curiosité et ouverture d’esprit, capacité de réflexion, dynamisme, adaptabilité, souplesse, culture internationale ainsi qu’esprit d’équipe.
Pour les jeunes diplômés,