Le pouvoir des fables
Introduction
Peau d’âne, conter des histoires niaises, fait appel aux rêves, destinés aux enfants car simples à la compréhension 1. La séduction au service de l’éducation
Attrayant, capacité pédagogique, leçon donnée explicitement de façon simple et nette, abstrait en concret, court récit, recours aux animaux 2. Détournement de la censure
Critique habilement déguisée du pouvoir, des institutions (justice, église, absolutisme) 3. Participation active du lecteur
Fable : récit fictif à sens caché, oblige le lecteur à réfléchir = interactif, fait participer le lecteur à l’élaboration de la morale quand celle-ci est implicite
Conclusion Résumé des différents pouvoirs des fables bien que celles-ci ne sont pas sans limite car leur pouvoir tient avant tout du lecteur
C’est à l’âge classique que La Fontaine donne ses lettres de noblesse à la fable, dont le genre remonte à l’Antiquité gréco-romaine avec les fabulistes Esope et Phèdre. Les fables de La Fontaine, à l’origine écrites au XVIIe pour l’édification du dauphin, connaissent encore un grand succès et sont reconnues pour être très efficaces dans leur visée moraliste. On peut ainsi se demander à quoi tient leur pouvoir. Il semble qu’on puisse y répondre en trois grandes parties. « Si Peau d’Ane m’était conté . . . «, cette citation du Pouvoir des fables fait rappeler l’enfance, les histoires niaises et le rêve, les fables séduisent donc pour mieux éduquer, puis elles détournent la censure grâce à une critique habilement déguisée par différents procédés et enfin elles font participer activement le lecteur et l’oblige à réfléchir.
Au premier abord, le pouvoir le plus évident de la fable est celui de plaire donc de retenir la morale, la leçon de façon plus nette.
Les fables sont de courts récits plaisants et dynamiques, faciles à lire par enfants et grands car il n’y a ni longs discours rébarbatifs ni délibérations ennuyeuses. Au contraire, la