Le refus de soiss
Le refus de soins.
Mme O. âgée de 34 ans est hospitalisée au centre de soins psychiatrique à la demande d’un tiers, au pavillon des admissions de son secteur, depuis le 06 janvier 2012. Le diagnostic médical n’est pas clair et diverses opinions se croisent. Les diagnostics varient d’une névrose avec un caractère « bien trempé » à psychotique en passant par un borderline selon qu’on s’adresse à un neuropsychiatre, psychologue ou un comportementaliste.
Mme O. s’est défenestré il y huit ans et en garde des séquelles moteurs. Une lésion médullaire L4 en est à l’origine. La patiente a bien récupéré et peut vivre seule sans aide d’une tierce personne en bénéficiant d’un logement adapté à son handicap. Elle bénéficie d’un fauteuil roulant mais se déplace aisément avec des béquilles. Deux ans plus tard, la jeune femme se poignarde à quatre reprises en pleine poitrine sans aucune raison apparente. Elle ne s’expliquera jamais sur ce raptus.
Depuis se suivent des séjours à répétition en hôpital de soins psychiatriques. La patiente semble répondre à un ordre mystique, se référant au bouddhisme. La jeune femme, alors catatonique, passe des périodes où elle se dit en méditation. Pendant ces périodes elle médite en refusant de parler, d’effectuer ses soins personnels et surtout de s’alimenter. Elle accepte de s’hydrater seulement quand une tierce personne lui donne à boire et à la seule condition qu’il s’agit d’eau. La communication se fait seulement en répondant aux questions des soignants par des hochements de tête, plus virulentes lors ce qu’il s’agit d’un refus. Ce refus est encore plus virulent en ce qui concerne les traitements. Elle a développé un langage non-verbal qui lui permet de se faire comprendre dans toutes les circonstances.
Seulement, les résultats hématologiques (la pré- albumine) démontrent une dénutrition. Il y a perte de poids de plus de 10%, et elle semble se renfermer de plus en