Le rire pourquoi faire
BTS CGO
I La synthèse.
Quatre documents, un de XVII ℮ siècle, un du XIX ℮ siècle, et les deux autres du XXI ℮ siècle sont des ouvrages qui abordent le même thème la violence exercée par le rire est-elle toujours fondée ? Le premier est extrait de l’ouvrage de Jean de La Bruyère, les caractères ou les mœurs de ce siècle « De la ville » en 1688 et qui dénonce avec distance et humour les excès et les injustices de la société à laquelle il appartient.
Le second est un extrait d’Henri Bergson, Le rire .Essai sur la signification du comique en 1899 Il s’agit de donner à la personne une impression pénible et par conséquent le rire ne peut être empreint d’aucune bonté à l’égard de sa victime.
Le troisième d’Axel Khan, L’homme ce roseau pensant en 2007 nous montre que certaines personnes doivent se préserver ou se libérer de la sujétion en montrant les incohérences de ceux qui exerce un pouvoir dans la société.
Le quatrième est un extrait de Dominique Noguez, « L’humour contre le rire »Pourquoi rire ? en 2011. Comment se sortir du ridicule du rire.
Dans les quatre cas, on trouve un constat presque similaire et une explication identique à l’exception du texte 3.
La lecture et le rapprochement de ces quatre documents mettent en évidence un thème commun le rire reconnu comme une violence assumée.
On peut en effet constater que l’analyse du vocabulaire employé décrit un mécanisme social violent : correction, humilier, châtier, frapper, pour Bergson ; agression, sanction, comparable à la foudre, pour Noguez ; rejet négation de la capacité à raisonner, voir le stade qui précède le racisme avéré, pour Axel Kahn. Les documents 1 et 4 mettent en évidence que le rire s’exerce au nom de la société pour se venger de la société qui ont pris des libertés vis-à-vis d’elle, corriger ceux ont manifesté certains défauts de comportement document 1. Il permet aussi de corrigé l’inadaptation de ses membres document 4.