Le rire quelques références original
Quelques références originales
En vrac, voici quelques références pour ne pas toujours évoquer, dans l'expression personnelle, les mêmes comiques contemporains -lesquels peuvent constituer des exemples utiles mais reviennent dans toutes les copies et donnent parfois l'impression que l'on à rien d'autre en mémoire ou que l'on ne sait pas comparer les genres ou les époques.
Triboulet: bouffon des rois, en particulier François 1er, redouté des puissants il accompagnait le roi dans ses déplacements et pouvait sous le masque du bouffon dire ce que d'autres ne pouvaient dire...il fut cpt condamné à mort pour avoir outrepassé ses droits au rire, mais gracié pour avoir choisi sa mort ("de vieillesse" avait-il choisi!).
Rabelais: medecin, philosophe, conteur, le père de des géants Gargantua et Pantagruel, aime aussi le rire truculent voire grossier: exagérations, accumulation de mots, détails triviaux, Rabelais montre que le rire et la réflexion peuvent se marier.
Montesquieu (18ème) , l'auteur des lettres persanes ou du très sérieux l'esprit des lois manie l'anecdote, l'ironie, le bon mot, par exemple dans l'esprit des lois, soit pour gagner en conviction, soit pour adoucir l'austérité de son propos.
Voltaire à la même époque, manie une ironie souvent féroce à l'égard des idées ou des hommes qu'il combat, l'ironie est à la fois chez lui façon de convaincre et d'affaiblir l'adversaire, façon aussi de dénoncer, d'attaquer, de relancer les polémiques. Un poete de son époque disait: "s'il n'avait pas écrit, il aurait assassiné!"
Aristophane ( mort en 386 av JC) et Plaute (mort en 184 avant JC) , respectivement grec et latin, sont considérés comme les pères de la comédies, les pièces du premier au fêtes de Dyonisos, attiraient jusqu'à 15000 spectateurs en mélangeant poesie, grâce et grossièreté voire attaque aux personnalités présentes dans le public. Celles du second, enlevées, plus légères que d'autres pieces de l'époque à Rome, misaient sur le rythme, les