le silence de la mer
Ce sonnet, en forme d’oraison funèbre pour une femme aimée, rend hommage à la défunte. Il prend la rose comme représentation de la figure féminine.
Ainsi, le poète décrit le caractère inéluctable de la vie qui aboutit toujours à la décrépitude, aussi belle eut été la femme en sa jeunesse.
I - Le jeu des temps
a) Le caractère inéluctable du temps qui passe
b) Présent / Passé composé
II - La mort de Marie
a) Une mort injuste
b) Vœux de perpétuer la beauté de Marie
Résumé
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Extrait du document:
Ce sonnet repose sur le mode élégiaque, ce qui insiste sur l’injustice mortelle dont est victime Marie. Dans la première strophe, Ronsard évoque la jeunesse de la femme. Puis à deux reprises le poète oppose dans un même quintile, la vie et la mort de Marie :
Deuxième strophe : description de la beauté (de la rose ) puis contraste avec la mort de cette beauté.
Le poète opère la même opposition dans la troisième strophe ( avec la beauté de Marie cette fois), ce qui souligne une mort injustifiée et incomprise, « Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté » / « La Parque t’as tué ». Ronsard utilise le dernier tercet pour s’adresser directement à la défunte et lui faire des offrandes.
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Commentaire rédigé du poème « Comme on voit sur la branche »
Catulle et Lesbie, Pétrarque et Laure, Ronsard et Hélène ou Cassandre ou Marie : les poètes ont souvent célébré leurs maîtresses dans leurs œuvres. Elles étaient les Muses qui les inspiraient, leur soufflaient les poèmes d’amour qui les rendaient célèbres. Mais ce sonnet de Ronsard, tiré du Second livre des Amours, publié en 1578, évoque la perte de sa bien-aimée, Marie, prématurément disparue. La Muse est morte : que devient alors la poésie ? Comment chanter la femme aimée trop tôt décédée ? La poésie n’est-elle pas un moyen de soulager la souffrance du poète ? Nous verrons d’abord comment Ronsard