Le sous sol des pays africain
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La ruée vers l'Ouest africain
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[pic]12/08/2010 à 12h:33 Par Christophe Le Bec
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[pic]Mine de phosphate d' Ahotoé (Togo) près de Lomé. © Vincent Fournier/J.A.
En investissant autour de 10 milliards d’euros dans la région, grands producteurs mondiaux mais aussi juniors minières et sidérurgistes veulent sécuriser leurs approvisionnements face à une demande internationale toujours en hausse.
Ils sont partis à la conquête de l’Ouest : les trois premiers producteurs de fer mondiaux, le brésilien Vale et les australiens BHP Billiton et Rio Tinto (70 % de la production mondiale à eux trois), mais aussi leurs clients sidérurgistes, les chinois Chinalco et Shandong Iron and Steel, le franco-indien ArcelorMittal ou encore l’indien Tata Steel, sont bien décidés à faire des gisements de fer de l’Afrique occidentale une nouvelle source d’approvisionnements.
Et ils sont prêts à braver tous les dangers pour cela : s’associer avec des juniors minières à la réputation sulfureuse et opérer dans des zones reculées et politiquement instables. En moins de six mois, pas moins de cinq méga-accords miniers ont été annoncés, totalisant près de 10 milliards d’euros, dans trois pays jugés jusqu’alors risqués par les miniers : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.
C’est la conjoncture qui a replacé l’Afrique au centre du jeu mondial : la demande a considérablement augmenté depuis dix ans, dopée par la voracité de la Chine, qui développe son industrie. Les