DES DEFINITIONS DU THEATRE ET DE LA TRAGEDIE EN PARTICULIER

Origines du théâtre :
Le théâtre grec est né et s’est développé au cours des VI° et V° siècles avant Jésus-Christ. Il s’agissait au début de cérémonies religieuses, célébrées en l’honneur de Dionysos (le dieu du vin et de la fête).Le théâtre Grec était très religieux, à partir de 536 ou 535 av. J.C, des concours de tragédies ont été organisés, à l’occasion des Grandes Dionysies, les journées de fêtes consacrées, chaque printemps, à Dionysos .
Ils se déroulaient pendant 3 jours où l’on jouait des tragédies choisies par le gouvernement. Le gagnant du concours recevait un bélier en récompense.

Origines de la tragédie :
Le terme « tragédie » vient du Grec « trogos » qui signifie « bouc » et de « odê » qui signifie chant. Le sacrifice du bouc faisait partie du culte que l’on rendait à Dionysos. La tragédie était l’une des 4 formes du genre dramatique dans le Grèce Antique : il y avait le drame satyrique (qui mettait en scène des satyres), le dithyrambe (chant en l’honneur de Dionysos et par extension poème élogieux), la comédie et la tragédie.

Aristote dans sa Poétique (-V° siècle) la tragédie c’est : « l’imitation d’une action sérieuse et complète, elle a une juste grandeur, son langage est agréable… les événements y sont joués par des personnages et non racontés dans un récit ; enfin, elle provoque la pitié, la crainte, par là, elle effectue une véritable purgation de ces deux sortes de sentiments. »

Tertullien (III° siècle) : « Le théâtre est proprement le temple de Vénus. (…) Le théâtre n’est pas seulement consacré à la déesse de l’amour, il l’est au lieu divin. Car ces deux démons du libertinage et de l’ivrognerie sont si étroitement unis qu’ils semblent avoir conjuré ensemble contre la vertu : ainsi le palais de Vénus est aussi l’autel de Bacchus. »

Molière (XVII° siècle) et le « castigat ridendo mores » : « la comédie est de corriger les vices des hommes ». « Nous avons vu que le