Le vieux saltimbanque- commentaire
Question de corpus :
Ce corpus comporte quatre documents dont trois poèmes et un document iconographique. Le premier document est un poème de Guillaume Apollinaire, « Saltimbanques ». Le second document qui a pour titre « Le Vieux Saltimbanque » est un poème en prose de Charles Baudelaire. Ce corpus est aussi composé d’un troisième poème, « Les Saltimbanques » de Pierre Reverdy. Enfin, le quatrième document est un tableau de Pablo Picasso dont le titre est « Saltimbanques » qui a été peint en 1915. L’image du Saltimbanque présentée dans ce corpus est paradoxale. En effet, il exerce un métier source de gaieté mais il vit dans la misère. Par exemple dans le poème « Le Vieux Saltimbanque », Baudelaire écrit : « Ici la misère absolue, la misère affublée ». l.14. Cela prouve que Baudelaire décrit le Saltimbanque comme un homme pauvre. Cette image est aussi représentée dans le poème de Guillaume Apollinaire. Il décrit le Saltimbanque comme étant un nomade à la recherche d’argent : « Quêtent des sous sur leur passage » v.12. Enfin, dans le poème « Les Saltimbanques », Pierre Reverdy écrit au dernier vers : « Il est si maigre ». v.16. Cela montre que le Saltimbanque vit dans la misère et n’a pas de quoi se nourrir.
Commentaire composé du poème « Le vieux Saltimbanque » de Charles Baudelaire :
Charles Baudelaire est un poète français né en 1821 et mort en 1867. Ce poème est issu du recueil Petits poèmes en prose publié en 1869.
Nous montrerons d’abord que Baudelaire réalise le portrait d’un homme pauvre. Ensuite, nous prouverons que le poète veut se reconnaître dans ce portait.
Dans ce poème, le poète nous décrit le quotidien du Saltimbanque.
En effet, Baudelaire nous expose l’ambiance chaleureuse de la fête foraine dans laquelle le personnage exerce son métier avec l’emploi d’une accumulation : « Tout n’était que lumière, poussière, cris, joie, tumulte » l.4. Cette accumulation renvoie au champ