Lecture analytique l'Albatros Publié en 1859, le texte semble né de la réminiscence d'une scène de la vie en mer peut-être observer pendant me voyage de 1841.
La réflexion porte sur la situation de poète et sur son inadaptation à un univers dans le quel la médiocrité, l’utilitarisme et la bassesse le réduisent à l'état de victime. Le dernier quatrain qui ne faisait pas initialement partie du texte modifie la finalité et conduit par un jeu de correspondance rétrospective à une nouvelle lecture qui confère au texte son sens symbolique.

La forme poétique utilisé par Baudelaire pour l'Albatros ne correspond à aucune forme classique, même si elle s'apparente au panttum par le fait que le poème comprend 4 strophes qui néanmoins comporte aucun vers répété. C'est donc déjà une façon de se distinguer. Les 3 premières strophes constituent un ensemble qui met en rapport deux monde : Celui des oiseaux et Celui des Homme. La dernière strophe assimile le poète à l'oiseau,il établi une correspondance symbolique qui conduit à une relecture complète.

I. Le monde des oiseaux
A/ L'oiseau avant sa capture :

L' Albatros qui est le plus grand des oiseaux de mer symbolise par sa couleur* la pureté ; Il est en parfaite harmonie avec son domaine : Le ciel et La mer « Ces rois de l'Azur », « Vastes oiseaux des mers, Prince des huées ».
Ce domaine est en quelques sortes son royaume:Rois, Prince ( champ lexical du pouvoir). Il ne craint personne aucuns dangers pas même les éléments : « Qui hante la tempête et se rit de l'archer ».
Sa taille participe à sa majesté : « Vastes oiseaux des mers », « Leurs grandes ailes blanches », « Ses ailes de géant ».
On peut remarquer que les nasales en [ ] et [ ] participent a cette grandeur. Le moindre mouvement de l'oiseau lui permet de se mouvoir dans l'air : « Indolents compagnons de voyages » , Il glisse dans l'air : Les « e » qui se prononcent, les sons en [s];[z] et les liaisons produisent un