Dans un premier temps, les acteurs du sport sont nombreux et ceux-ci ont différents intérêts dans la pratique sportive. On retrouve ces acteurs dans les trois grands secteurs. En effet, selon Bernard Michon et William Gasparini, « l’offre sportive en France se segmente en trois grands secteurs ayant leur propre mode d’organisation ». Une activité, quelle qu’elle soit, peut appartenir à l’un des 3 secteurs et évoluer vers un autre secteur. Le sport a connu et/ou connait les trois secteurs, ceci dépend de la définition du sport de chacun. On pourrait donc dire que le sport a d’abord vu le jour dans le secteur associatif puis a migré vers le secteur public et ensuite vers le secteur marchand. Au grès des évolutions on peut voir certains aspects se développer plus que d’autres dans un secteur au détriment d’un autre. Il existe donc une certaine dynamique entre les 3 secteurs.
Tout d’abord, le secteur public renvoie à un intérêt général, il est hors de question d’introduire des logiques de profit personnel. Il répond à trois principes : la continuité des services, l’égalité d’accès pour tous, et l’adaptabilité aux nouveaux besoins. On rencontre dans ce secteur plusieurs acteurs qui sont l’Etat, les collectivités territoriales et les acteurs du sport scolaire. L’Etat, est plus dans une logique de conseil ou de régulation que de mise en œuvre effective. Il a une mission d’intérêt régional, et intervient dans le domaine de la formation, dans celui de la gestion du sport de haut niveau et dans les aspects réglementaires liés à la pratique sportive. Les acteurs du sport scolaire ont un rôle proche de celui de l’Etat. En effet, l’Etat forme les acteurs du sport scolaire tels que les professeurs d’EPS ou les éducateurs sportifs, ces derniers formants les acteurs de la vie sociale de demain. L’intérêt est de formé des citoyens cultivés, lucides et autonomes. Enfin, les collectivités territoriales ont pour mission de développer et de coordonner la pratique sportive sur le