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(Orgon entre et Dorine s’en va.)
Orgon : Ah ! Ma fille, je vous cherchais. J’ai à vous parler concernant votre mariage avec Tartuffe.
Mariane : Justement, j’ai aussi à vous parler de cela. Je ne veux pas épouser Tartuffe !
Orgon : Que de balivernes !
Mariane : Mon époux doit me plaire à moi, non simplement à vous père !
Orgon : Mais ma fille, ce cher Tartuffe est un homme bon, et d’autant plus qu’il saura satisfaire vos désirs.
Mariane : S’il est si bien, épousez-le-vous !
Orgon : J’ai cru entendre qu’il vous plaisait aussi.
Mariane : Non père. J’aime quelqu’un d’autre, il m’aime aussi et nous voulons nous marier !
Orgon : Que dis-tu ? Tu épouseras Tartuffe, tu es ma fille tu dois m’obéïr !
Mariane : Si l’on me force à cela, je me donnerai la mort, je ne veux point vivre avec cet homme !
Orgon : Qu’entends-je ?
Mariane : Je me ferais mourir, épouser Tartuffe cela est mon dernier désir et je préfère encore me faire mourir !
Orgon : Je ne veux plus jamais entendre de tels propos ! Tu m’as compris Mariane, c’est inadmissible de dire de telles sornettes ! Tu épouseras Tartuffe, ce n’est point à toi de décider ! Et si tu t’opposes encore une seule fois à cette idée je te ferais surveiller jusqu’à ce que tu changes ces pensées !
Mariane : Père… Je conçois votre point de vue. Tartuffe est c’est vrai un parti fort avantageux.
Orgon : Heureux que tu te l’avoues ma fille.
Mariane : Il est fort beau, a le teint bien fleuri. Je ne puis que me réjouir d’avoir un mari d’une telle beauté.
Orgon : Tout à fait, j’en suis ravi.
Mariane : On m’invitera chez le beau monde et même au carnaval.
Orgon : C’est une chose qui me fait plaisir autant qu’à vous.
Mariane : Je serais honorée d’être sa moitié. J’en deviendrais tartuffiée !
Orgon : Ma fille ! Tartuffiée ?
(Tartuffe entre vivement dans la