Avec l’évolution de la société, l’humain du 20e siècle s’embourbe dans des routines trop faciles. Il perd son sens de la créativité et de l’exploration. Dans le roman Les Fourmis de Bernard Werber, l’auteur nous transporte dans un monde où l’homme fait face à des valeurs qu’il n’a jamais connues. L’individualisme du personnage principal s’amplifie jusqu’à en devenir une obligation. Étant donné que son environnement permanent se métamorphose, il doit faire appel à ses capacités d’adaptation. Il doit se fier à un guide qui comporte plusieurs restrictions il fait donc appel à son sens de la responsabilité afin d’accomplir le plus fidèlement possible le projet de son oncle.

Jonathan agit en solitaire sans même dire à qui que ce soit ce qui se passe clairement dans cette mystérieuse cave. Jonathan s’embarque seul dans une histoire qui a du vécue et qui l’intrigue profondément. Son oncle Edmond a fait la découverte d’un monde réel, celui des fourmis. Poussé par cette intrigue, il sent l’obligation de continuer ce que son oncle a commencé. Sans l’accord de sa femme Lucie et de son fils Nicolas, Jonathan poursuit son aventure malgré sa phobie du noir. Jamais il n’a été jusqu’au bout d’une histoire; il les abandonne. Cette bataille est une sorte de délivrance intérieure, jamais auparavant il n’a eu le courage de continuer. Jonathan a une occasion unique de franchir un nouveau pas sinon, « je n’oserai plus jamais me regarder dans la glace, je n’y verrais qu’un lâche1.» Il laisse de côté tous ses problèmes, sa femme à beau lui demander de rester avec elle et son fils, il lui répète sans cesse qu’il ne s’intéresse qu’à la serrurerie et aux fourmis. Sa quête vers la cave devient peu à peu une obsession vers la découverte de l’encyclopédie. La cave lui permet de devenir un nouvel être ou plutôt de se confronter à lui-même, c’est donc une