Les lettres persanes lettre xxxvii
Lettres persanes de Montesquieu
Lettre XXXVII
Le règne de Louis XIV a vu naître un des mouvements culturels les plus importants et emblématiques de l'histoire française, Le siècle de lumières. Parmi de nombreux philosophes , intellectuels et scientifiques de nationalités très diverses, quatre d'entre eux se sont fortement démarqués, Voltaire, Diderot, Rousseau et Montesquieu. Leur objectif principal a été de repousser les barrières de la connaissance de l'époque afin de mieux connaître le monde qui nous entoure ainsi que notre origine. Ils auront entre autre comme objectif de dénoncer les actions du roi et oppression de l'Église. C'est ainsi que Montesquieu dans ses Lettres Persanes, ouvrage publié en 1721, va élaborer une critique sévère de la France par le biais d'un roman épistolaire. Dans cette lettre, Usbek, qui est en voyage dans la capitale, écrit à son ami Ibben resté à Smyrne. Il lui décrit Paris d'un point de vu objectif nous dévoilant les différents aspects d'une des plus belle ville d'Europe. Nous pouvons ainsi nous demander si cette lettre est une satire du roi ou si elle a pour but de faire l'éloge de notre pays. L'étude de ce texte nous permettra de montrer alors comment Louis XIV est perçu du point de vue d'un étranger. En outre nous verront qu'à travers ce texte, Montesquieu exprime une critique de manière détournée.
C'est ainsi que dans ce texte, le philosophe nous donne l'impression première d'avoir affaire à un personnage des plus respectable par son autorité, son apparentes modestie, sa générosité et sa claire-voyance. En effet, en lisant les 2 premiers paragraphes, nous pouvons observer toutes les qualités dont doit disposer une roi. La phrase : '' le roi de France est vieux '' peut être lu a double sens: Louis XIV a une expérience du pouvoir non négligeable mais aussi, son age ne lui permet plus de gouverner correctement. Les éléments appréciatifs s'enchainent, tel que : ''