Les misérables (fantine), commentaire composé
La déchéance de Fantine s'inscrit tout d'abord dans un registre pathétique. L'auteur utilise des périphrases pour désigner son personnage : "La pauvre" (l4) ; "L'infortunée" (l37). Par la suite, nous pouvons voir qu'Hugo a développer un champs lexical de la misère : "maladie", "vieux", "pleurer", "douleur", "plaignait" ... Ces périphrase et le champs lexical mit en place par l'auteur renforce l'atmosphère de misère installée autour de Fantine. La déchéance de Fantine est, premièrement, matérielle. Nous pouvons le voir grâce à l'accumulation de nom (à connotation péjorative) donnée au logement de Fantine : "cellule" (l2) ; "mansarde (...) sous le toit" (l2-3) et "galetas" (l3). Ces noms nous montre la pauvreté de l'habitation du personnage. Il fait de même avec les objets présent autour d'elle. Elle possède "une loque", "une chaise dépaillée", "un petit rosier(...)desséché". L'état de pauvreté de Fantine est encore renforcé par cette nouvelle accumulation. Mais l'auteur ne s'arrête pas là, il évoque les vêtements de Fantine de manière négative : elle porte des "bonnets sales", des "tallons us[és]", un "corset vieux et usé". La pauvreté de Fantine ne se voit pas donc que dans son environnement mais aussi sur elle-même. Cette misère est aussi physique et morale. Cet extrait commence par une phrase symbolique de l'état mental du personnage : "Fantine jeta son miroir par la fenêtre.". Cette phrase est