Les républicains
Au lendemain de la Restauration, peu de libéraux n’osent évoquer la république, la majorité préférant s’attacher à la défense des libertés. La mémoire commune continuait d’associer l’idée républicaine aux exactions de la Terreur (« La République, une guillotine dans un crépuscule, l’Empire, un sabre dans la nuit. »). La tradition républicaine survit de façon diffuse. A la chambre, les républicains sont assimilés à « l’aile gauche » libérale.
L’assassinat du duc de BERRY le 13 février 1820 rend l’émergence de l’idée républicaine encore plus compliqué.
2/ 1830, la renaissance des républicains a/ « un nationalisme de gauche » hérité des girondins et des jacobins Il faut attendre la veille et le lendemain de la révolution de juillet 1830 pour qu’elle ressurgisse en force avec la nouvelle génération qui redécouvre les grands ancêtres comme ROBESPIERRE, DANTON ou encore SAINT-JUST. Le souvenir de la Révolution transmis d’abord par les survivants : en 1830, 10% des français sont âgés de 60 ans et plus, et ont vécu la période révolutionnaire. (Ex. MICHELET fils d’un imprimeur jacobin). Les ouvrages sur la révolution se multiplient (Cf. partie sur les ouvrages).
A la lecture de ces nombreux ouvrages et par les témoignages des derniers témoins de la Révolution, les militants républicains s’aperçoivent finalement que les objectifs visés par le « puissant mouvement » révolutionnaire n’ont pas été atteint. : L’égalité était tout aussi important que la liberté. Il leur faut donc donner un nouvel élan à la révolution et la conduire à son terme.
L’égalité suppose : l’instauration du suffrage universelle (l’égalité politique), l’instruction universelle (le peuple doit pouvoir choisir avec discernement ceux qui vont les gouverner),
La France a également un devoir universel en tant que pays des droits de l’homme : Elle doit aider