L'exclusion des femmes sous la iiie république
Ancien ministre de la Guerre, mis à la retraite en 1888, Boulanger obtient un succès notable aux élections législatives de 1889, sur un programme de revanche par rapport à l’Allemagne et de révision de la Constitution. Selon lui, il faut renforcer le pouvoir exécutif, au détriment du pouvoir législatif, dominant sous la IIIe République. De nombreux républicains craignent alors un coup d'État. La crise a mis à jour l’antiparlementarisme de nombreux mécontents. En effet, le général boulanger a rassemblé tous les opposants de la démocratie parlementaire comme les royalistes, les bonapartistes, une partie de l’armée et même certains socialistes. Mais la crise ne dure pas : les républicains remportent les élections législatives de 1889 et Boulanger est contraint à …afficher plus de contenu…
166-167Confortée et stabilisée à la fin du XIXe siècle après l’Affaire Dreyfus, la république radicale n’est pas exempte de contradictions. Les républicains radicaux refusent d’octroyer aux femmes le droit de vote car elles sont jugées trop conservatrices et cléricales. Leur devoir d’épouse est de s’occuper de leur foyer. De plus, les femmes sont souvent associées à l’hystérie, en témoignent les caricatures de la « pétroleuse » de la Commune (représentation de Louise Michel en personnage hystérique, associée au sang et au feu de l’incendie criminel. La pleine souveraineté est alors réservée aux hommes de plus de 21 ans, ainsi la moitié de la population française est exclue de la