LITTERATURE ET POLITIQUE
Rapport entre littérature et politique : pas façon dont pol s’exprime dans littérature (ex : quelles sont idées de tel auteur dans texte) ; mais comment politique peut-elle devenir œuvre littéraire. Certains pensent que pol entache litt, d’autre que pol grandie, rendue plus efficace par la littérature. Voir comment littérature s’empare de ce sujet sans perdre de sa littérarité.
-Problèmes de hiérarchie (litt supérieure à politique)
-Problème de la valeur de l’œuvre qui inclue valeur pol de l’œuvre.
I- Hiérarchie
Il y a une littérature politique de cours, pas seulement littérature engagée. Bon ménage entre littérature et pol. Epoque où écrivains donnaient modèles litt pour éducation des monarques. Ex : Clément Maraud, L’adolescence Clémentine, XVI°. Epoque où écrivains donnaient conseils aux princes. Maraud = 1° valet du roi, l’a accompagné en campagnes, intimité, puis valet de la sœur du roi. Au plus près du pouvoir, produit une littérature d’éloge, mais aussi une littérature dans laquelle donne conseils au roi, matière à critiquer entreprises, décisions, traités de paix. Véritable écrivain (invention littéraire, formes poétiques très élaborées, mais aussi sujet pol omniprésent). Idem Du Bellay, écrivain de cours, cherchant protection du roi, des princes, et produit litt de cours. Pas littérature « bas de gamme » car sorte de compromission. Idem Molière, protégé roi, mais œuvres subversives. Ou duc de St Simon, œil acerbe sur la Cour. Rapport étroit littérature et pol sans idée dégradation littérature par proximité du pouvoir, idée plus moderne. Académies qui protègent écrivains, sorte de « fonctionnaires d’Etat ». Historiographie, on relate grands faits des princes.
CEPENDANT : Plus souvent forme d’affrontement, qui justifie hiérarchie : Litt sensé mettre surtout une des fonctions du langage selon Jakobson = fonction poétique, litt est affaire de poétique. Ecart par rapport au langage ordinaire, utile. Banalité et utilité. Or pol