Logique
De ce fat, peut-on considérer que la logique fonde une science nécessaire aux disciplines scientifiques, tel un art au sens technique ? Peut-il y avoir une pensée rationnelle sans logique ? Et pourtant, la seule logique ne serait-elle pas réductrice, bloquant ainsi la richesse de la pensée ? N’existe-t-il pas des exemples où le réel lui-même s’avère illogique ? Partie A : En premier lieu, étonnons-nous ! Si les faits ne donnent pas raison, on pourrait dire n’importe quoi, du moment que la forme du discours est simplement conforme à la logique.
C’est pour répondre à ce dilemme embarrassant qu’Aristote fait germer l’idée de logique. La Grèce antique est alors le théâtre d’une lutte entre sophistes et philosophes. Ces derniers ont saisi le manquede cohérence dans le discours alambiqué et faux des sophistes, mais manquent d’éléments de référence pour les réfuter. La logique désignera donc dès lors un ensemble de raisonnements portant sur des termes et des propositions, condition sine qua non d’une philosophie qui se veut à la foi s ensemble de raisonnement et capacité d’étude de ces raisonnements. Aristote suggère que cela permettra d’enchainer les pensées de manière ordonnée et universellement valide. Parménide (504-450 av JC )avait pressenti cela : A est égal à lui-même et ne peut être égal à non-A. Autrement dit, une chose ne peut être elle-même et son contraire. Nous vivons quotidiennement ce principe. Tout le monde, ou peu