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En mai 2011, le Portugal a signé avec la troïka FMI-BCE-UE un plan de sauvetage de 78 milliards EUR destiné à réduire le déficit budgétaire. Conformément à cet accord, le gouvernement a lancé un plan de réformes et d'ajustement structurel fait de coupes budgétaires, de hausses d'impôt, d'un vaste programme de privatisation censé rapporter 7 milliards EUR, d'un plan de recapitalisation bancaire et d'une réforme du marché du travail. En 2013, après trois années d'une rigueur sans précédent, la stabilité politique du pays a été ébranlée. Le Ministre des Affaires Etrangères a démissionné, et le Président de la République Anibal Cavaco Silva a remis en cause cette politique d'austérité, appuyé par la Cour Constitutionnelle. La dette a continué de sa creuser, atteignant plus de 125% du PIB. Le budget 2014, amendé en début d'année, prévoit de nouvelles coupes budgétaires afin d'économiser 3,9 milliards EUR. Le Portugal s'est engagé auprès de ses bailleurs de fonds à ramener son déficit public à 4% en 2014. Le pays cherche à reconquérir la confiance des investisseurs afin de financer sa lourde dette sur les marchés financiers et échapper à un second plan de sauvetage.
Avec un taux de chômage qui dépasse les 16%, touchant 36% des jeunes de moins de 25 ans, une montée des inégalités nord/sud et l'érosion du pouvoir d'achat, les tensions sociales sont devenues palpables au Portugal.
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