Masculinité et pouvoir, une si longue lettre
Dans la société sénégalaise á l’époque dans laquelle ce roman a été écrit, l'homme possédait le pouvoir sur les femmes. L'auteur du roman Une si longue lettre, Mariama Bâ, se concentre beaucoup sur ce pouvoir et toutes les différentes façons dont les hommes exercent leur pouvoir sur les femmes. Tout au long du roman, on voit que les hommes ont le pouvoir financier, le pouvoir politique, et la pouvoir émotionnel sur les femmes. Même la religion fournit les hommes de pouvoir. Donc, on peut dire que le pouvoir masculin est un thème très grande dans ce roman.
Au début du roman, le mari de Ramatoulaye mort. Ramatoulaye écrit une lettre a son ami, Aïssatou, dans laquelle elle l'informe de tout ce qui se passe. Elle parle de les traditions musulmanes en Afrique entourant la mort d'un mari. C'est la coutume que la veuve donne ses biens a la famille de son mari. Ramatoulaye décrit ce moment comme '… le moment redouté de toute Sénégalaise, celui en vue duquel elle (la veuve) sacrifie ses biens en cadeaux à sa belle-famille...' (p.16; ch. 2). On peut interpréter à partir de cela, que même la mort d'un homme opprime une femme et c'est comme s'il exerce son pouvoir pour la dernière fois d'outre-tombe. Il est important de noter aussi comment la femme se sent quand elle donne tous les biens a sa belle-famille. Ramatoulaye dit que 'pis encore, outre les biens elle (la veuve) s’ampute de sa personnalité, de sa dignité, devenant une chose au service de l’homme qui l’épouse, du grand-père, de la grand-mère, du père, de la mère, du frère, de la sœur, de l’oncle, de la tante, des cousins, des cousines, des amis de cet homme.' (p.16; ch. 2). On peut dire aussi que le mari de Ramatoulaye, Modou, utilise sa richesse et sa position de manipuler sa seconde épouse, Binetou. Il lui achète les choses et il achète une maison pour sa mère pour que il peut lui se marier. Palmer dit que Modou utilise son autorité pour couper sa