Memoire bonheur et consommation
Afin de clôturer comme il se doit notre cursus en licence d’économie et gestion, un mémoire s’imposait ! Choisir un thème ne fut pas une tache aisée. Les divers matières qui nous ont été dispenses durant ces trois années (économie, sociologie, droit, histoire économique…) et mon intérêt pour la mode, qui s’est déjà manifeste lors de mes stages (l’un dans une boutique de prêt-à-porter pour homme, l’autre au siège d’un grand magasine féminin), m’ont dirigé vers une étude de la consommation. Un sujet m’est ensuite venu a l’esprit : « Consommer rend il heureux ? » Question subjective, sujet philosophique… J’ai toutefois conservé cette problématique mais en intitulant mon mémoire « Bonheur et Consommation ». Ainsi, j’aborderais tout d’abord, le bonheur de façon philosophique et socio-économique, puis, je me concentrerais sur les notions de consommation et consommateurs en développant notamment les aspects juridiques qui les concernent et enfin, j’analyserai le concept de société de consommation, caractéristique des sociétés occidentales que nous connaissons. A travers ces différentes parties, les arguments mis en avant tenteront donc de justifier une réponse positive ou négative à ma problématique.
PARTIE 1 : BONHEUR
A. Approche philosophique 1. Etymologie et définitions 1.1. Etymologie
Le bonheur est une notion difficile à définir en philosophie, mais partons de l’étymologie du terme pour mieux le cerner. Le terme de bonheur vient de l’expression « bon eur ». « eur » est issu du latin augurium qui signifie la bonne fortune, la chance. Et le préfixe « bon », s’opposant à « mal », fait référence à un bon augure. Le bonheur serait donc le fait d’avoir le moins de malheurs possibles. De plus, l’idée de chance suggère qu’un destin prédétermine le bonheur des individus, sans qu’ils ne puissent rien y changer. Il semble y avoir une distinction entre le plaisir à l’instant présent et le bonheur, qui lui, serait à envisager à long