Mieux vaut-il savoir quelque chose de tout ou tout d'une chose ?
Pascal, de son temps (XVIIe), a émit cette hypothèse répondant aux questions troublantes des hommes : «Puisqu’on ne peut être universel et savoir tout sur tout, il faut savoir un peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose : cette universalité est la plus belle.» Deux thèses s’opposent alors : L’une, il faut tout savoir d’une chose. L’autre, il faut savoir quelque chose de tout. Mais qu’en est-il de nos jours ? Tout d’abord, dans le monde d’aujourd’hui et dans ce que la société impose à l’Homme comme dans le milieu de l’emploi ou les langues par exemple, il vaut mieux tout connaitre d’une chose. Car comme cité ci-dessus, le monde du travail demande une spécialisation dans chacun de ces domaines. Avec comme exemple extrême de la dérive de la spécialisation ; « Le meilleur des monde » d’Aldous Huxley, où l’humain est sélectionné dès son enfance pour se concentrer sur une tâche attribuée, une spécialisation professionnelle.
Il est vrai que de nos jours, trouver un emploi n’ayant qu’une formation généralisée semble difficile, ce n’est qu’après une série de formations spécifiques que l’on peut espérer se faire embaucher. Ou encore au niveau des spécialisations dans une même branche. Par exemple dans le domaine médical ; un cancérologue connaissant tout d’une chose sera nettement plus compétant pour traiter un cancer qu’un médecin généraliste. Ensuite, en ce qui concerne les langues ; mieux