MODELE ISIC DECESF
- des jeunes d’un quartier sensible
- des familles en situation de surendettement
- des personnes isolées dans un quartier
- des femmes victimes de violences conjugales
- des personnes issues d’une communauté de tzigane en voie de sédentarisation
- des femmes atteintes d’un cancer
- des habitants d’un quartier en voie de démolition
Dans l’annexe 3, un article tiré de la revue ASH, il est fait référence aux différentes étapes de dynamisation d’un groupe :
- La dynamique autour de la personne : le problème rencontré est tout d’abord personnel. La personne est centrée sur elle–même. Le groupe a alors une fonction de « miroir ». Il permet de parler, d’être écouté, et aide à prendre conscience que d’autres personnes rencontrent le même problème.
- La dynamique interne du groupe : le problème rencontré est commun au groupe et est le « fondement » du groupe. Un sentiment d’appartenance au groupe s’installe. Des liens se créent entre des personnes autour d’une problématique. Un travail de résolution du problème pourra se faire en groupe.
- La dynamique tournée vers l’extérieur : le groupe a développé des compétences et est conscient de ses potentialités. Il souhaite s’ouvrir sur l’extérieur et partager ses expériences ou faire profiter d’autres personnes de son « expertise ».
Les publics évoqués dans les annexes rencontrent des problèmes très différents. Toutefois, ils ont en communs leur solitude et leur isolement face à leurs situations.
Les différents travailleurs sociaux mentionnés dans les textes, se sont naturellement tournés vers des interventions de type ISIC au vu des diagnostics réalisés. Les situations identiques rencontrées par les personnes individuellement justifient la création de groupe de travail.
Le rôle de ces « animateurs » a été de faire prendre conscience aux personnes suivies parfois individuellement dans le cadre d’une ISAP qu’elles n’étaient pas seules à rencontrer un