Solomon R. Guggenheim Museum
Réalisé par Frank Lloyd Wright

J’ai souhaité vous faire partager l’expérience que j’ai vécue au sein d’un bâtiment qui m’a tout particulièrement marqué : le musée d’art moderne Solomon R. Guggenheim.
J’ai toujours été fasciné par ces édifices hors du commun, sortant des lignes et des normes que l’on a l’habitude d’observer en architecture.
Lorsque je suis allé à New York, l’un de mes premiers objectifs était d’aller visiter ce musée, non pas pour son exposition mais pour son aspect original.
A mon arrivée, je n’ai pas été déçu. Il est vrai que j’avais eu l’occasion d’observer à maintes reprises des photos du musée mais de le voir en grandeur nature a engrangé en moi une admiration pour celui-ci d’une haute intensité.
Aussitôt arrivé, je me suis empressé de monter au dernier étage. Il m’a fallu une bonne heure pour redescendre au rezde-chaussée. C’est chaque détail architectural qui m’a interpellé plus que l’exposition en elle-même. En parcourant le musée, je me suis arrêté à maintes reprises pour contempler le centre. J’ai été fasciné par cette architecture en spirale et de voir les visiteurs tourner autour de ce centre comme des fourmis dans une fourmilière.
Contrairement à l’architecture new-yorkaise très rectangulaire, le Guggenheim est réalisé tout en rondeur.
Son toit en verre apporte une luminosité suffisante qui, réfléchissant sur les parois de ses murs couleur ivoire, apporte une clarté naturelle à l’intérieur de l’édifice.
Le musée Guggenheim est, à mon avis, lui même une œuvre d’art.
Ainsi, lorsque j’ai eu l’occasion d’y retourner pour contempler l’exposition de James Turrell, je fus une nouvelle fois subjugué par cette architecture. Le jeu de lumière et l’utilisation de l’édifice en tant qu’œuvre d’art ne pouvaient que satisfaire mon admiration pour ce musée. Contrairement à ma première visite, je suis resté assis au rez-de-chaussée et j’ai observé en direction du ciel pendant plus de 30 minutes au point d’avoir mal au cou.