Moliere

925 mots 4 pages
orsque Molière écrit Amphitryon en 1668, il s’inspire, entre autres, de la pièce de Plaute, replaçant à l’époque de Jupiter la vie de la cour de Louis XIV. L’intrigue reste la même : le dieu des dieux s’éprend de passion pour Alcmène, la femme d’Amphitryon, et prend l’apparence de son mari pour la séduire, alors que le général thébain est parti en guerre. Molière revisite ainsi le mythe d’origine d’Hercule, en plaçant sa pièce sous le genre de la comédie, et en amplifiant les caractères de certains des personnages, comme celui de Sosie par exemple, dont il jouait le rôle. Le valet d’Amphitryon se trouve confronté au premier acte à Mercure dont il subit les coups. Ce dieu est, en effet, présent sous l’apparence de Sosie pour mieux servir son père, et empêcher Sosie de remplir la mission dont son maître l’avait chargé, à savoir rendre compte à Alcmène de la victoire de son mari, et de son prompt retour. Nous avons ainsi à la scène 1 de l’acte II, extrait que nous devons étudier jusqu’au vers 788, le dialogue de Sosie et d’Amphitryon, où le valet raconte à son maître qu’il s’est trouvé face à son propre double, et que celui-ci l’a battu et contraint de faire demi-tour sans le laisser voir Alcmène. Ce passage est révélateur de l’humour de la pièce, le comique est poussé jusqu’à l’absurde par un jeu du langage, et pour l’étudier, nous observerons d’abord comment se déroule l’intrigue dans cet extrait, quels éléments apporte ce passage à l’œuvre ?Puis nous verrons comment la thématique du double est exposée, et enfin, nous nous arrêterons sur le jeu du langage et du comique développé par l’auteur dans cette scène

[...] La scène est donc une parfaite scène de comédie où le rôle de Sosie se développe encore comme un rôle comique. Il dynamise la pièce, fait rire, et fait naître également, un peu sans le vouloir, tout l’enjeu du langage et du rire, nous laissant réfléchir sur la portée de son étonnement face à son double Le comique prend une nouvelle ampleur, nous amenant

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