Mon livre avance. j’en suis content. je crois que ce sera une bonne revanche de l’intelligence contre la force brutale. encrier contre canon. l’encrier brisera le canon.
« Mon livre avance. J’en suis content. Je crois que ce sera une bonne revanche de l’intelligence contre la force brutale. Encrier contre canon. L’encrier brisera le canon. » Écrivait Victor Hugo à sa fille Adèle le 26/02/1852 à propos des châtiments. Selon vous, toute œuvre littéraire, est-elle, doit-elle être un « encrier contre canon ».
Problématique : le livre, l’écriture, la littérature doivent-ils s’engager du coté des hommes et des idées ? Mais la lutte est un art qui échappe à l’utilitaire et à et à l’engagement idéologique ?
I- La littérature est une arme au service des hommes et des idées
A/L’écrivain témoin de l’histoire des hommes
1. Il est concerné par la condition humaine
Doit-il se taire ou s’engager ? Dilemme entre compassion simple et engagement)
Il est de son devoir de dénoncer les inégalités, les injustices, les oppressions qui règnent sur le peuple incapable de se défendre sous peine de perdre la vie. Conclusion partielle du grand A : engagement sur le plan national et international, écrivain humaniste au service de tous. L’écrivain est en mutation dans son époque. Chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. C’est ici même de notre vivant que les procès se gagnent ou se perdent.
2. Les autres ont besoin de lui
• Le peuple ne veut pas, ne comprend pas, il faut un révélateur pour déchiffrer la société
• L’écrivain a un regard étranger. il est capable de déchiffrer la réalité
• Nous n’avons pas la capacité de nous exprimer, l’écrivain le fait à notre place : il a le don de la parole (talent oratoire)
• Nous manquons de courage/ censure
3. L’écrivain joue un rôle social essentiel
• Il voit, il refuse, il agit avec Voltaire « Moi j’écris pour agir »
• L’écrivain est la mauvaise conscience de son temps (courage, valeurs) (lutte contre les dictatures et convictions) il peut devenir actif pour faire son bonheur et faire un bonheur commun. Il parle pour ceux qui ne peuvent pas le faire.
B/