Mondialisation , évolutions sociales et culturelles , et régulation.
Introduction
Le dix-huitième siècle a marqué un tournant dans la pensée économique : l’échange international apparaît alors comme un bienfait, un facteur de « bien-être universel ». Progressivement, ces échanges vont s’imposer, malgré des périodes de repli du commerce mondial (notamment entre les deux conflits mondiaux).
Simultanément au développement des échanges, les différentes cultures véhiculées par les biens et les services échangés entrent en contact. Cette rencontre des cultures donne naissance à un processus d’acculturation. La mondialisation, que l’on peut définir comme la constitution progressive d'un marché unique mondial par la disparition des frontières entre les économies, participe alors d’une certaine uniformisation culturelle et fait naître une « culture universelle». Il n’en demeure pas moins que les populations n’intègrent jamais une culture telle quelle et que cette dernière peut coexister avec d’autres cultures et faire l’objet de réinterprétation ou de réappropriation.
Première partie : La mondialisation peut conduire à une uniformisation culturelle...
A)… par la diffusion d’un modèle …
Le modèle diffusé à la faveur du processus de mondialisation est celui de l’Occident. Les valeurs qui en découlent (valeurs individuelles, recherche de l’intérêt privé, recherche du profit, société de consommation etc.) se diffusent par l’intermédiaire des échanges eux-mêmes mais aussi par l’intermédiaire des biens et services échangés. En témoigne par exemple le développement des activités telles que le commerce de la grande distribution. La progression très forte de l’implantation de l’entreprise Carrefour dans des zones éloignées de celle de sa sphère d’influence première (l’Europe) en constitue une illustration. (document 1, document 3, document 4)
B) … qui conduit à une certaine forme