Montaigne voyageur humaniste
I- L’autoportrait d’un voyageur enthousiaste, curieux et hédoniste
Montaigne raconte sa propre expérience personnelle (il a voyagé en Allemagne, en Autriche, en Italie)
Voyage synonyme de plaisir et de liberté.
Des formulations hypothétiques montrant la simplicité des décisions et l’absence de contrainte. Car l’auteur « ne trace à l’avance aucune ligne déterminée » en voyage comme en littérature.
Une demande de nouveauté, excitation qui suscite un réel enthousiasme : « la diversité des usages m’affecte que par le plaisir de la variété ».
Enumération (L12-13) renvoie une image d’une table « des plus garnies » à laquelle Montaigne ne peut céder à la tentation au prix parfois de confort digestif.
II- Un texte polémique, dénonciation des voyageurs français qui ne se mêlent pas aux autres cultures
Opposition entre « je » et « les autres », « nos compatriotes »
Cible du l’auteur : les français en voyage qui sont comme « enivrés de cette sotte manie de s’effaroucher des manières contraires aux leurs » → lexique péjoratif dans cette phrase avec métaphore comparant les voyageurs à des poissons hors de l’eau (L24) .
Métaphore filée : « attachés » et « recoudre » → obsession de l’appartenance à une nation, un groupe. Montaigne montre ici l’intolérance voire le racisme des voyageurs qui ont peur « de la contagion » et ces « mœurs barbares ».
III- Une leçon humaniste tiré de l’expérience de Montaigne
Texte : particulier → puis, généralisation : expérience personnelle de Montaigne avec exemples. « On dit bien vrai quand on affirme qu’un honnête homme est un homme mêlé » → présent de vérité général qui dénonce un fait vrai. « homme mêlé » → voyageur humaniste : ouverture d’esprit
A la fin : « voyageur humaniste » + les autres, les étrangers : « c’est ceux là » « c’est à cela » et lui même : « j’aborde », « j’observe »
CONCLUSION
Dévalorisation des opinions de l’autre, par un lexique péjoratif
L’ironie, on