Morale
Ensemble de principes régissant une société et permettant la relation à l’autre |Ethique : latin ethos
Ensemble de principes raisonnables qui régissent nos propres conduites | |
|Morale : lois humaines, obligeant tout homme (qui possède la raison), relatives |Religion : lois divines, obligeant le croyant. Sanctions si l’on ne suit pas les|
|à une culture. Aucune punition si on ne suit pas une loi morale (obligation « in|lois religieuses |
|foro interno ») | |
I La morale d’Aristote
Ethique à Nicomaque : La moralité, pour l’âme humaine, consiste à passer de la puissance à l’acte. La morale d’Aristote est une morale du bonheur (eudêmonie).
Métaphysique : Aristote classe les sciences : - sciences théorétiques (physique, d’où mathématiques ; théologie) - sciences pratiques (politique, d’où morale et économie) - sciences poétiques
Les principes directeur de la morale sont au nombre de deux : - les vertus politiques et la théorie du juste milieu - la définition du plaisir
Une synthèse fusionnera enfin les deux principes dans une détermination du Souverain Bien.
1) La morale à première vue semble soumise à la politique
« L’homme est un animal politique » a dit Aristote, qui ajoute : « la politique prescrit par des lois positives ce qu’il faut faire et ce dont on doit s’abstenir ; il s’ensuit que sa fin…est le bien propre et véritable de l’homme » (Ethique à Nicomaque). La réalité politique est elle-même morale « l’objet des considérations de la politique est de rendre les citoyens vertueux et soumis aux lois, honnêtes et justes ».
Nos aptitudes sont neutres. La vertu dépend de nous et le vice aussi. La vertu sera donc à la charge de la politique. La société et la pédagogie ont comme but : la vertu