mythe
DEUCALION + PYRRHA
HELLEN
EOLE
SISYPHE (un des fondateurs de Corinthe)
Il confond Autolycos qui lui a volé son bétail.
Il devient l’amant de la fille d’Autolycos qui devait épouser Laerte (raison pour laquelle on dit qu’il est le vrai père d’Ulysse).
Installé à Corinthe où il fonde les jeux isthmiques, il voit Zeus enlever Egine, la fille du dieu du fleuve Asopos. Il accepte de donner au père le nom du suborneur à condition qu’il fasse jaillir une source dans la citadelle de sa ville.
Zeus, courroucé, attire alors sur lui un châtiment exemplaire et éternel : précipité aux Enfers, il est condamné à y rouler un rocher jusqu’au sommet d’une pente que le bloc de pierre redévale, aussitôt qu’il est parvenu au sommet.
Autre version : Zeus, furieux de la dénonciation initiale (histoire du bétail), envoie Thanatos, la mort, s’emparer de lui mais Sisyphe, le rusé mortel, enchaine le funeste génie ailé, si bien que les hommes, pendant ce temps, échappent à la mort. Délivré par Arès, Thanatos repart à la poursuite de Sisyphe qui demande à sa femme de ne pas lui rendre les honneurs funèbres. Parvenu aux Enfers, il peut ainsi demander à Hadès de revenir sur terre, sous le prétexte de punir sa femme de son impiété. Il coule des jours heureux jusqu’à un âge fort avancé mais quand il meurt pour de bon, les dieux lui imposent le terrible supplice pour qu’il n’ait plus aucun répit (Cf Odyssée, IX)
Titien, Sisyphe, 1548-1549 (237-216 cm) ; musée Le Prado (Madrid)
Le Mythe de Sisyphe (Albert Camus, 1942) est une exploration de l’absurdité de l’existence, ce qui mène l’auteur à déclarer que le problème philosophique le plus important que nous ayons à résoudre est celui du suicide : en effet, si nous nous extrayons quelques instants de la monotonie du quotidien, nous découvrons, selon Camus, que l’existence humaine n’a, de façon