Nick hayek
Mots clés : hayek, swatch group
Par [pic]Fabienne Reybaud
28/03/2011 | Mise à jour : 13:41 Réagir [pic]
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Nick Hayek, directeur général du Swatch Group. Crédits photo : Swatch
INTERVIEW - C'est dans un climat euphorique que le géant mondial de l'horlogerie suisse a dévoilé les collections 2011 de ses nombreuses marques. Rencontre avec Nick et Nayla Hayek, qui président désormais aux destinées du groupe.
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Leur père, Nicolas Hayek, décédé il y a moins d'un an, a fondé cet empire horloger qui compte 19 marques couvrant tous les segments du marché. Aujourd'hui, son fils Nick est à la tête de la direction générale du Swatch Group. Sa sœur est présidente du conseil d'administration. Rencontre.
LE FIGARO. - Comment se passe cette foire de Bâle pour le Swatch Group?
Nick HAYEK. - Très bien. Elle reflète les résultats que nous avons eus ces derniers mois, en janvier et en février, et qui confirment que l'optimisme est revenu et que le public recherche des marques fortes. Il faut maintenant que la production suive. En 2011, le taux de change fort du franc suisse peut aussi être une source d'inquiétude. Nous possédons plus de 150 usines dans notre pays et tout ce qu'on produit est dans cette devise. Lorsqu'elle augmente, cela nous prive d'une grande partie de nos bénéfices.
L'an dernier, le chiffre d'affaires du Swatch Group a dépassé les 6,4 milliards de francs suisses, le cap des 10 milliards, c'est pour quand?
Dans trois ans. C'est un devoir que nous nous sommes fixé et, jusqu'à présent, nous avons toujours tenu ce que nous disions…
Comment allez-vous y parvenir?
Par croissance interne. En continuant d'investir dans ce que nous possédons déjà, dans nos maisons et notre outil de production. En misant sur l'innovation et la créativité, en développant notre réseau de distribution. Le potentiel de nos marques est extraordinaire. Omega va réaliser très vite un chiffre d'affaires de 3 ou 4 milliards